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En 2020, Bruxelles Mobilité a démontré qu’elle continue à accorder une place centrale à l’usager·e, quel que soit le projet qu’elle mène, en mettant tout en œuvre pour permettre à Bruxelles-Capitale d’évoluer vers une Région « apaisée »01, en finalisant d'importans travaux de rénovation de tunnels, ponts et viaducs02 et en jouant un rôle sur la biodiversité et la qualité de vie sur le territoire03.

01 Vers une Région « apaisée »

Depuis le 1er janvier 2021, la vitesse maximale par défaut en région bruxelloise est de 30 km/h sur l'ensemble des voiries à l’exception des axes structurants (limités à 50 ou 70km/h). Une mesure qui s’inscrit directement dans la lignée du nouveau plan régional de mobilité Good Move, approuvé en 2020, qui vise à faire de Bruxelles-Capitale une Région « apaisée ».

Bruxelles « Ville 30 » : contrer la fatalité

Le constat était alarmant en Région de Bruxelles-Capitale : chaque année, 50 personnes sont tuées ou gravement blessées suite à des vitesses de conduite inadaptées. Pour enrayer ces chiffres, la Région a décidé d’adapter la vitesse maximale par défaut à 30 km/h sur l'ensemble de ses voiries, à l’exception des axes structurants, à partir du 1er janvier 2021. Si l'objectif premier de la « Ville 30 » est d'augmenter la sécurité de tou·te·s les usager·e·s, cette mesure vise également à apaiser la circulation, notamment dans les quartiers, et à offrir des conditions plus favorables au transfert modal. La limitation à 30 km/h réduit également les nuisances sonores.

En 2020, environ 60 % de l’ensemble du réseau routier de la Région était en zone 30. Depuis le 1er janvier 2021, ce sont 85 % des voiries qui sont limitées à 30 km/h. Des panneaux 50 km/h, et plus rarement 70 km/h, indiquent clairement les axes qui font exception. Cette évolution a demandé un important travail logistique en amont :

  • Près de 200 panneaux informatifs ont été placés aux abords de la Région afin d'annoncer le régime de vitesse "Ville 30".
  • Quelques 1 350 panneaux "50" ont dû être installés le long des voiries structurantes restées à 50 km/h (pour indiquer les exceptions à la règle du 30km/h).
  • Environ 6 000 panneaux « début » et « fin de zone 30 » ont dû être retirés, car ils ne signalent plus une exception, le 30 km/h devenant la règle générale.
  • Une grande campagne d’information a été menée à partir de novembre 2020 pour informer les citoyen·ne·s de ce changement.

Good Move : stimuler la mobilité durable

Dans le cadre du plan Good Move, Bruxelles Mobilité met à disposition des communes différents soutiens financiers afin de soutenir une mobilité toujours plus durable et plus sûre au sein de la Région (financement de mobilier urbain pour les piétons et cyclistes, marquages cyclables…).

En 2020, s’ajoute à ce « catalogue » de services récurrents un appel à projets pour des contrats locaux de mobilité visant à mettre en place des « mailles apaisées », c’est-à-dire des zones de 1 à 2,5 km de diamètre autour de la centralité d’un quartier, dont le périmètre est défini par des voiries structurantes. La marchabilité, la cyclabilité et les transports publics sont favorisés. Le trafic motorisé interne y est possible, bien que le trafic de transit soit découragé.

Avec ces quartiers apaisés, Bruxelles Mobilité et les communes se coordonnent pour offrir des espaces publics qualitatifs, permettre aux habitant·e·s de se réapproprier la ville et réduire les nuisances dans les quartiers.

Le premier appel d’offres pour les subsides aux communes des cinq premières « mailles » de la Région a été mené en 2020. Il sera reconduit, chaque année, pendant dix ans.

Depuis septembre 2020, Bruxelles Mobilité accompagne les communes qui souhaitent apaiser la mobilité dans leurs quartiers grâce à un travail en deux phases : l’étude de mobilité multimodale préalable puis la réalisation des interventions sur le terrain.


Good Move, c’est des quartiers sans trafic de transit, aménagés pour favoriser la qualité de vie dans les communes et accessibles aux modes actifs.

La mesure des quartiers apaisés, ça signifie de pouvoir enfin mettre au cœur de la rue d’autres usages que le passage des voitures et d’autres modes de transport.

C’est une mesure qu’on attend depuis longtemps et qu’on se réjouit de voir venir.

Vous aussi, donnez votre avis pour faire avancer la mobilité sur goodmove.brussels

40 km de nouvelles pistes cyclables Covid

Prises comme mesures d’accompagnement dans le cadre de la crise sanitaire, les nouvelles infrastructures cyclables visent à :

  • permettre à un plus grand nombre de cyclistes de circuler et de conserver une distanciation physique suffisante les un·e·s par rapport aux autres ;
  • encourager l’usage du vélo et de la marche sur de courtes distances afin d'alléger la charge des transports publics et d’éviter l'afflux de voitures individuelles.

Ces travaux se matérialisent de plusieurs manières : marquages vélo, blocs de béton... Dans certains endroits (comme la Rue de la Loi), une voie de circulation est aménagée en piste cyclable.

Bruxelles Mobilité monitore ces aménagements cyclables par différents moyens (analyse de la congestion, comptage de cyclistes…) et a lancé fin octobre 2020 une évaluation du public via un sondage en ligne.

02 Le plan pluriannuel d’investissement tunnels suit son cours

Bruxelles Mobilité effectue tous les ans de gros travaux de maintenance et de rénovation, sur base de ses plans d'investissements pluriannuels pour les tunnels, ponts et viaducs. De nombreux travaux ont abouti au cours de l’année 2020. Parmi eux, citons :

  • le tunnel Rogier, dont la paroi de séparation entre les deux sens de circulation a été finalisée ;
  • le pont Grosjean, dont le plafond a été renforcé (un nouvel éclairage et habillage des murs est prévu en 2021) ;
  • le tunnel Georges Henri, qui a bénéficié d’un lifting complet au niveau de ses trémies et de son plafond ;
  • le pont Beaulieu, dont les joints de dilatation ont été refaits ;
  • la rénovation des trémies du tunnel Delta ;
  • le tunnel Léopold II, dont la plupart des travaux lourds de rénovation (chaussée, plafond) ont été terminés au cours de l’été 2020. La fin du chantier est prévue pour la mi-2021. Un processus de participation pour le changement de nom du tunnel a par ailleurs été lancé en 2020.

À côté de ces travaux d'investissement ont lieu de nombreuses inspections au niveau des ponts et viaducs. Comme chaque année, les ouvrages d'art sont passés au crible, afin de s’assurer que ceux-ci sont toujours en bon état et ne nécessitent pas de rénovations lourdes.

03 Des projets de proximité pour favoriser la biodiversité

Bruxelles Mobilité joue également un rôle sur la biodiversité et la qualité de vie sur le territoire de la Région. La preuve avec ces deux projets menés en 2020.

Déminéraliser pour mieux respirer

Saviez-vous que le simple fait d'agrandir les fosses aux pieds des arbres a un impact sur la biodiversité ? En 2020, Bruxelles Mobilité a multiplié ces projets de proximité visant à déminéraliser l'espace public pour accroître la perméabilité des sols et améliorer la gestion des eaux de ruissellement. En convertissant des zones recouvertes de dolomie ou d'asphalte en zones vertes, l’administration joue ainsi un rôle essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique et l'amélioration de la qualité de vie, raison pour laquelle le budget consacré à ces petits travaux dépassait en 2020 le million d'euros. Des dizaines de projets supplémentaires sont à l'étude pour 2021.

Ci-contre, la Chaussée de Mons avant et après y avoir effectué des travaux de déminéralisation.

Arrosage intelligent

Bruxelles mobilité plante chaque année plusieurs centaines d’arbres le long des voiries régionales. Ceux-ci sont arrosés régulièrement les 3 premières années, un suivi indispensable afin d’assurer leur reprise et les amener à prendre leur autonomie au niveau hydrique. Chaque arrosage d'arbre nécessite toutefois 120 litres en moyenne, c’est pourquoi l’administration adopte des stratégies visant à minimiser les quantités d’eau nécessaires tout en renforçant l'efficacité des arrosages grâce au suivi par sondes tensiométriques (photos ci-contre).

Ces sondes "connectées" mesurent la demande en eau des arbres, en fonction du climat et de sa physiologie, mais aussi la quantité d’eau disponible dans le sol. Elles envoient les données sur une application, qui permet à l'administration de monitorer régulièrement les plantations, détermine des "alertes" et planifie les arrosages en fonction. Bruxelles Mobilité met aussi en place des cuvettes d’arrosage améliorées qui assurent une humidification optimale de la motte de l’arbre.

En 2020, ce sont approximativement 560 arbres qui ont bénéficié de cette technologie, et de nouveaux projets sont en développement.

Pour plus d’informations, contactez-nous

BRUXELLES MOBILITÉ

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