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Soutenir les entrepreneur·euse·s en collant au plus près de leur réalité et mettre en œuvre des programmes de développement économique répondant à leurs besoins spécifiques : voilà le travail quotidien de Bruxelles Économie et Emploi. En 2022, l’administration a contribué au développement d’une stratégie économique plus durable pour la Région : la Shifting Economy. L’administration a également renforcé son contrôle dans les secteurs des titres-services et de l’économie sociale et accéléré la digitalisation de ses services aux entreprises grâce à la plateforme MonBEE.

01 La Shifting Economy, une nouvelle stratégie pour la Région

Depuis son adoption officielle au printemps 2022, la nouvelle stratégie économique de la Région bruxelloise est sur les rails. Sous le slogan « Construisons ensemble l'économie de demain ! », une équipe enthousiaste de Bruxelles Économie et Emploi collabore au développement de la Shifting Economy: la transition vers une économie décarbonée, régénérative, circulaire, sociale, démocratique et digitale.

Rencontre avec Thomas Ejzyn, Coordinateur de la Shifting Economy au sein de Bruxelles Économie et Emploi.

Peux-tu nous expliquer ce qu’est la Shifting Economy ?

Le but est d’accompagner tous les acteurs économiques bruxellois de façon à ce qu’ils deviennent plus résilients sur le plan écologique et social. La Shifting Economy veut réaliser de nouvelles opportunités économiques qui permettent la création d’emplois locaux et de qualité. Il est donc évident que notre administration a un rôle-clé à jouer à cet égard.

Êtes-vous les seuls impliqués dans cette stratégie ?

Non, nous coopérons très étroitement avec les autres acteurs actifs : Bruxelles Environnement, hub.brussels et Innoviris. La stratégie se compose de plus de 220 mesures articulées autour de quatre axes politiques transversaux et six secteurs prioritaires comme l’alimentation, les déchets ou la mobilité. En actionnant certains leviers, nous avons également fait un relevé précis des organisations qui sont impliquées dans la réalisation de la stratégie. Ce réseau inclut plus de 30 organisations différentes et a un champ d’action bien plus vaste que les quatre axes de la stratégie.

Quelles perspectives pour la Shifting Economy ?

En 2023, nous continuerons à nous investir dans l’information et la sensibilisation. Tant en interne, vers le Service public régional de Bruxelles et d’autres institutions régionales, qu’en externe, vers les entreprises, le grand public, ceci afin d’activer un écosystème qui soit le plus grand possible, d’inspirer et d’enclencher une nouvelle dynamique. Ainsi, pendant la Shifting Economy Week du 17 au 23 novembre 2022, plus de 60 évènements ont été organisés pour plus de 1500 participants et participantes.


Bruxelles Économie et Emploi – shifting économy
Thomas Ejzyn, Coordinateur de la Shifting Economy


Un exemple de questions centrales de la Shifting Economy : comment repenser les modèles de production et de consommation pour qu’ils puissent garantir les fonctions vitales de la Région de manière durable ? Comment parvenir à la transformation progressive de toutes les activités économiques dans le but de contribuer aux défis sociaux et environnementaux globaux ?

Pour ce faire, Bruxelles Économie et Emploi souhaite réformer les primes aux entreprises et octroyer des subventions facultatives. Ainsi, en 2022, avec ses partenaires 1819, hub.brussels et Bruxelles Environnement, l’administration a lancé sept appels à projets différents pour lesquels la transition vers plus de durabilité était le principal critère pour l’octroi d’une aide financière. Parmi ces appels à projets : BeCircular, Women in Business et Économie sociale.

Polaroid avec toute l’équipe de la shifting economy qui fait des grimaces et des sourires.
L’équipe de la Shifting Economy

02 Titres-services et économie sociale : un contrôle renforcé

Une attention particulière a été accordée au contrôle du paiement par les entreprises de titres-service de l’aide régionale de 2,5 € par heure de chômage temporaire aux aides-ménagères. Pour rappel, cette aide régionale a permis de soutenir environ 16 000 aides-ménagères bruxelloises pour un montant total de 9 500 000 €. Près de 90% du public cible ont été touchés par cette mesure lors du confinement.

Dans un premier temps, l’inspection a effectué un travail d’information et de conseil avant de passer à des mesures plus contraignantes pour les employeurs récalcitrants. Finalement, peu de fraudes ont été détectées, ce qui est au bénéfice des travailleurs et travailleuses bruxellois·es.

À côté du système des titres-services, la Région soutient également les entreprises qui visent l’insertion socioprofessionnelle de demandeurs et demandeuses d’emploi particulièrement éloigné·e·s du marché du travail, comme les jeunes ou les chômeur·euse·s de longue durée. La Région agrée et mandate les entreprises sociales qui développent un programme d’insertion à l’attention de ces demandeurs et demandeuses d’emploi.

Certaines de ces entreprises sont également agréées et financées dans le cadre des titres-services. Il est donc impératif de s’assurer qu’il n’y a pas de double subventionnement dans le remboursement des frais salariaux du personnel encadrant ou encore dans les frais de formation remboursés.

Léopold d'Hoop de Synghem dirige la cellule de contrôle de la Politique de l’Emploi au sein de l'Inspection régionale de l'Emploi. Il explique : « Cette supervision est une nécessité absolue pour, entre autres, le vaste secteur des titres-services. Les contrôles de notre équipe garantissent que les aides accordées par la Région sont correctement utilisées, et ce aux fins prévues. À partir du dernier trimestre 2022, nous avons souhaité, en collaboration avec la direction de la politique de l’Emploi, renforcer les contrôles de ces deux secteurs d’activités. Ici également notre cellule s’assure que les conditions d’octroi des différentes interventions financières de la Région et les droits des travailleurs et travailleuses sont respectés. »

Bruxelles Économie et Emploi - Titres service
Léopold d'Hoop de Synghem dirige la cellule de contrôle de la politique de l’emploi au sein de l'Inspection régionale de l'Emploi.

03 MonBEE accélère la digitalisation des services aux entreprises

Grâce à la plateforme interactive MonBEE, 40 types de subsides et autres services sont actuellement proposés aux 113 000 entreprises bruxelloises. Celles-ci peuvent centraliser leurs demandes grâce à des formulaires interactifs, suivre l’avancement de leurs dossiers et optimiser leurs échanges avec Bruxelles Économie et Emploi. Environ 6000 dossiers par an sont déjà traités par ce canal.

Depuis début 2022, MonBEE propose aux utilisateurs et utilisatrices de s’authentifier via Itsme et eID et de disposer d’un compte multi-entreprises. De plus, de nouveaux services et aides leur sont dorénavant proposés : primes à l’export, subsides en zone basse émission, remboursement du congé-éducation payé, services aux agences d’intérim…

« Nous ne nous arrêterons pas là », déclare Ibrahim Ban Abdellah, à la tête de la cellule informatique de Bruxelles Économie et Emploi : « Nous préparons déjà la digitalisation des agréments et remboursements des formations pour le secteur des titres-services ainsi que les agréments de formation relatifs au congé- éducation payé. »

Bruxelles Économie et Emploi – Mon BEE
Ibrahim Ban Abdellah est à la tête de la cellule informatique de Bruxelles Économie et Emploi.


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BRUXELLES ÉCONOMIE ET EMPLOI

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