La situation exceptionnelle connue en 2020 a conduit Brussels International à redoubler d’efforts pour supporter les activités et projets qui relèvent de ses compétences. Découvrez ci-dessous comment l’administration a soutenu ses partenaires à Bruxelles… et dans le reste du monde !
ALIFE : des solutions pour combattre le Covid-19
Le projet « ALIFE » porté par lifetech.brussels (programmation FEDER 2014-2020) renforce et développe la visibilité de l’Écosystème Santé bruxellois (constitué des professionnel·le·s de la santé et des patient·e·s). Comment ? Via la mise en place, depuis 2016, d’un programme d’accélération de création d’entreprises actives dans le secteur de la santé et notamment en lien avec les dispositifs médicaux. Durant la crise, les membres de lifetech.brussels ont développé et partagé des solutions innovantes pour combattre le Covid-19, telles que des plateformes de communication et de suivi médical ou un assistant digital pour patient·e·s atteint·e·s de certaines pathologies.
Des masques et des écrans pour se protéger quotidiennement face au Covid-19
Pour faire face à la pénurie, le MAD - Home of Creators (programmation FEDER 2007-2013), la plateforme bruxelloise d'expertise dans les secteurs de la mode et du design, et TRAVIE, une entreprise de travail adapté (ETA), ont produit des kits pour fabriquer des masques. Ceux-ci ont ensuite été distribués à des bénévoles qui les ont confectionnés grâce à un tutoriel mis en ligne à cet effet.
L’Ouvroir, qui est également une ETA, a proposé de fabriquer des écrans de protection en Plexiglass pour les commerces et les administrations.
L’ouvroir et TRAVIE ont été soutenues - tout comme 9 autres ETA - par la programmation FEDER 2014-2020 au travers du projet Dev’up team. Celui-ci a permis le développement et la diversification des activités des 11 ETA bruxelloises afin de maintenir l’emploi des 1450 personnes en situation de handicap.
Masques-coronavirus.brussels
Fabrication de masques anti-projection
Le kit de base
Il comprend :
- 2 élastiques/4 cordons
- 1 morceau de tissu
- Les repères pour les plis sont indiqués sur le tissu
- Poste de travail
- 1 machine à coudre familiale
- Des ciseaux
- 1 bobine de fil polyester
- Des épingles
- Installez une zone de travail agréable chez vous, en respectant les
Règles d’ergonomie pour que votre travail soit confortable
- Mesures d’Hygiène obligatoires
- Par mesure de précaution pour vous-même et pour la qualité
- processus de la confection des masques, nous vous demandons d’être
- vigilants aux mesures d’hygiène à mettre en place avant de commencer
- votre travail
- Désinfectez-vous correctement les mains :
- soit à l’aide d’un gel hydroalcoolique
- soit, lavez-vous correctement les mains avec du savon et de l’eau
- chaude pendant 1 minute et essuyez-vous les mains avec du papier
- idéalement ou une serviette propre
- Portez un masque :
- Si vous en avez, portez un masque. Si vous n’en avez pas, parmi les masques que vous produirez, vous pouvez en garder 5 pour votre usage personnel
Réaliser le masque
Étape 1 – Réaliser les plis
- Le tissu comporte des crans sur les bords latéraux. Ce sont vos repères pour réaliser les plis
- Ramenez le premier cran sur le deuxième. Ensuite, bloquez le pli à l’aide d’une épingle. Procédez de cette manière du côté gauche et du côté droit
- Réalisez les trois plis de cette manière
Étape 2 – Maintenir les plis par une piqûre
- Pour maintenir les plis, vous allez réaliser une piqûre à la machine sur chaque côté. Cette action sert à maintenir les plis
- Coupez les fils qui dépassent
- Enlevez les épingles lorsque la piqûre est réalisée
Étape 3 – repasser les plis
- Marquez les plis au fer à repasser
- Utilisez un peu de vapeur
Étape 4 – Réaliser les ourlets double remplis sur l’envers/sur le bord supérieur et inférieur du masque
- Mettez le masque sur l’envers
- Réalisez un double rempli sur le bord supérieur du masque : pliez un ourlet de 5 mm et pliez à nouveau 5 mm
- Réalisez la piqûre pour maintenir cet ourlet
- Procédez de la même manière sur le bord inférieur du masque
Étape 5 – Surjeter ou réaliser des points « zig zag » pour surfiler les bords latéraux
- Si vous avez une surjeteuse, surfilez les deux bords latéraux
- Avec une machine à coudre : changez le point droit en point « zig zag » sur votre machine, surfilez les bords latéraux, coupez le fil, faites la même opération pour l’autre côté
Étape 6 – Placer les élastiques/cordons
- Réalisez un ourlet simple rempli de 1 cm sur le bord surfilé
- Insérez l’élastique/cordon sur l’extrémité supérieure et le bloquer avec une épingle
- Ramenez l’autre bout de l’élastique sur l’extrémité inférieure dans l’ourlet, bloquez avec une épingle
- Veillez à ce que l’élastique ne soit pas tordu ou placé dans le mauvais sens
- Maintenir l’ourlet au niveau des plis avec deux épingles complémentaires
- Procédez de la même manière sur l’autre bord latéral
Étape 7 – Piquer l’ourlet qui maintient l’élastique
- Remettre sa machine sur le point droit
- Piquez l’ourlet en faisant un arrêt retour au début et à la fin de la couture
- Réalisez cette opération de l’autre côté
- Retirez les épingles
- Procédez de la même manière sur l’autre bord latéral
Étape 8 – Maintenir les élastiques vers l’extérieur
- Rabattez les élastiques vers l’extérieur sur l’ourlet à l’aide d’une épingle
- Maintenir l’élastique vers l’extérieur sur chaque côté avec un point d’arrêt
Le masque est fini !
Merci pour votre collaboration !
Médecins du Monde Belgique
Également soutenu par le FEDER (programmation 2014-2020), Médecins du Monde Belgique répond aux besoins de santé des personnes les plus vulnérables de notre société. Durant la crise, l’organisation a assure la continuité de ses activités, notamment via le Medibus qui se rend, accompagné d’un médecin, là où des services habituellement fournis aux sans-abris et sans-papiers sont à l’arrêt.
Médibus BXL : découvrez notre mission mobile à Bruxelles
Aujourd’hui, je suis venu spécialement pour un soin de premier secours.
Pour un pépin que j’ai eu à mon pied.
Ça me faisait de plus en plus mal.
Il fallait bien que ce soit traité.
Un soin de temps en temps, c’est important.
Depuis 5 ans, le Médibus sillonne les rues de Bruxelles.
Il se rend trois fois par semaine.
Dans les gares de la capitale.
Alors le Médibus, c’est un bus médical qui va à la rencontre des personnes qui n’ont pas de couverture médicale.
C’est vraiment tous types de rencontres.
C’est des personnes sans abri, des personnes sans papier, des personnes sans domicile fixe, c’est des hommes, des femmes...
Ça varie à chaque permanence, c’est très différent.
Chaque année, le Médibus offre près de 1 000 consultations infirmières.
Ce que je trouve vraiment intéressant dans le projet du Médibus, c’est qu’on se rend sur le lieu de vie des personnes, et donc ça peut nous aider à créer des liens de confiance.
Des liens qui vont nous permettre une première accroche, et de les encourager à chercher un soutien social ou un soutien médical.
Les gens qui se retrouvent dans la misère, ou qui en détresse, ne peuvent plus se payer de docteur.
Même pour moi, par exemple, ça devient difficile, parce que tout est bloqué.
Donc, là, le Médibus devient très important.
Pour pouvoir te faire soigner.
Sans aucun doute.
Une bonne initiative.
Le Médibus fonctionne grâce à l’engagement de bénévoles et au soutien financier de généreux donateurs.
On fait attention aux besoins de la personne, aux besoins aujourd’hui et maintenant.
Et on essaie de voir quelles sont ses ressources, et de travailler avec les ressources de la personne.
Je trouve que c’est un projet qui prend la personne dans sa globalité.
Et ça, j’aime beaucoup…
Brusoc et Brustart
Consciente de l’impact de la crise sur les entreprises, l’Union européenne a voté, en avril 2020, un règlement visant à leur faciliter l’accès aux instruments financiers. Le programme FEDER bruxellois a ainsi adapté ses engagements afin d’apporter une réponse flexible aux besoins des très petites entreprises (via son fond Brusoc) et des sociétés en phase de création ou de démarrage (via son fond Brustart). Bruxelles Économie et Emploi a contribué à financer l’analyse et l’accompagnement des nombreux dossiers introduits dans ce cadre.
Le soutien aux projets de coopération au développement
Vingt-quatre projets bénéficiant d’une subvention « coopération au développement » de la Région bruxelloise, et en cours en 2020, ont été impactés par la pandémie du Covid-19.
Parmi ceux-ci, des projets de sensibilisation à la citoyenneté mondiale et solidaire sont mis en œuvre en Belgique. D’autres, avec un impact direct sur les populations du Sud, le sont dans la Région de Rabat-Salé-Kénitra, à Kinshasa, à Chennai et à Paramaribo, les quatre partenaires de la Région en matière de coopération au développement. Les projets soutenus dans les régions du Sud ciblent les populations les plus précarisées, particulièrement touchées par l’impact de la crise sanitaire.
Là encore, Brussels International a pris différentes mesures pour limiter l’impact de la crise sur ces projets, notamment via la possibilité d’une prolongation de ceux-ci, ou d’une modification de l’utilisation du budget.
Suite aux contraintes liées au confinement, l’administration a également prolongé la période d’ouverture de l’appel à projets « Citoyenneté mondiale et solidaire ».
Une distribution de vivres à Chennai
Les villes et régions se serrent les coudes face au Covid-19
Partout dans le monde en 2020, de nombreuses villes et régions se sont mises à la recherche des meilleures réponses possibles face à la crise du Covid-19. Qu’il s’agisse de mesures contre la propagation du virus, de soutien économique aux entreprises ou de maintien de la viabilité sociale des villes. Les approches adoptées ailleurs (en Europe et dans le monde) ont été source d’enseignements.
Via Brussels International, la Région de Bruxelles-Capitale a participé à cet élan collectif, en partageant ses propres initiatives, ainsi qu’en échangeant directement avec plusieurs villes et régions actives dans la lutte contre la pandémie.
Next Generation UE
La Commission européenne a réagi très rapidement et efficacement à la crise du Covid-19. Outre la proposition d’utiliser les montants non dépensés dans les programmes FEDER et FSE (Corona response investment initiative), elle a proposé en complément du cadre financier pluriannuel (CFP) 2021-2027 un plan de relance majeur : Next Generation EU. Ce dernier est substantiel pour contrer les effets de la crise, ciblé sur les régions et les secteurs les plus impactés, mais limité dans le temps. La Facilité pour la Reprise et la Résilience (RRF) contribuera à transformer l'Union Européenne à travers ses grandes politiques, en particulier le pacte vert pour l'Europe, la révolution numérique et la résilience. De plus, des fonds supplémentaires renforceront les instruments et les programmes « classiques » du CFP (REACT EU pour la politique de cohésion, Horizon Europe pour la recherche, notamment).
Les retombées sur la Région de Bruxelles-Capitale ne seront pas négligeables puisqu’elle bénéficiera de 395 millions dans le cadre du RRF et de 22 millions pour REACTEU.
